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Deuxième ‘livre blanc’ de la traduction littéraire en Espagne
Deuxième ‘livre blanc’ de la traduction littéraire en Espagne
27 Oct, 2010
Tags: Espagne

En septembre 2010 ACE Traductores (http://ace-traductores NULL.org/) a présenté le second livre blanc de la traduction littéraire en Espagne, un projet qui a bénéficié de la collaboration d’autres associations espagnoles (ASETRAD (http://www NULL.asetrad NULL.org/), APTIC (http://www NULL.aptic NULL.cat/), EIZIE (http://www NULL.eizie NULL.org), AGPTI (http://www NULL.agpti NULL.org), ACEC (http://www NULL.acec-web NULL.org) et UNICO (http://www NULL.uniondecorrectores NULL.org)) ainsi que du soutien de l’organisme de gestion des droits reprographiques CEDRO (http://www NULL.cedro NULL.org) et de la Direction Générale du Livre, dépendant du ministère de la Culture. L’étude, basée sur un vaste questionnaire auquel ont répondu plus de 600 traducteurs ayant traduit au moins un livre, a été réalisée par le sociologue José Miguel Marinas. Le résultat est une analyse approfondie de la situation actuelle, qui montre que, plus de dix ans après la publication du premier livre blanc en 1997, les traducteurs littéraires espagnols continuent à travailler dans des conditions très précaires qui rendent difficiles l’exercice  de leur métier.

(http://www NULL.ceatl NULL.eu/wp-content/uploads/2010/10/LibroBlanco NULL.jpg)

Les conclusions du livre blanc soulignent les points faibles et les points forts de la traduction littéraire, ses risques et ses opportunités. Parmi les points faibles, il faut signaler la fragmentation du secteur, le niveau limité de l’adhésion aux associations, l’existence d’un grand nombre de traducteurs à temps partiel par opposition au nombre très réduit de professionnels se consacrant exclusivement à la traduction, l’incertitude concernant les paiements, le manque d’information dans le domaine des droits et l’échec de nombreuses réclamations. Parmi les risques, la fréquente violation de la Loi de la Proprieté Intellectuelle et le refus de négocier de la part de certains éditeurs, la difficulté à déterminer le montant des droits numériques et la stagnation des tarifs à un niveau extrêmement bas.

Les points forts, en revanche, sont entre autres l’existence d’un cadre législatif qui reconnait le statut d’auteur des traducteurs littéraires, ainsi que le soutien des associations et des institutions publiques. Finalement, il existe aussi des opportunités pour l’avenir, grâce à la présence en ligne des associations et des revues spécialisées, à la coopération entre les associations et l’université, et à l’existence d’organisations européennes comme le CEATL, dont l’action s’étend au-delà des frontières de chaque pays.

Bien qu’il reflète une situation compliquée, le livre blanc est un outil excellent pour développer une réflexion sereine, proposer une base objective pour de futures revendications et ouvrir des voies de solution un peu plus claires.

Téléchargez (http://www NULL.ceatl NULL.eu/wp-content/uploads/2010/10/libroblanco2507red NULL.pdf) le livre blanc (en espagnol).

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