L’an dernier, des représentants de l’EIZIE (http://www NULL.eizie NULL.eus/fr/), (Euskal Itzultzaile, Zuzentzaile eta Interpreteen Elkartea) l’Association des traducteurs, correcteurs et interprètes de langue basque) s’étaient rendus en Slovénie (http://www NULL.eizie NULL.eus/fr/Jarduerak/esloveniasolasaldiak) dans le cadre du programme des Nouveaux traducteurs (http://www NULL.eizie NULL.eus/en/Jarduerak/itzultzaile_berriak), et cette année c’est en Bulgarie que nous étions invités, du 17 au 19 octobre, pour discuter de l’importance de la traduction dans le développement de la littérature et de la culture basques, entre autres sujets.
Les trois représentants de l’EIZIE, Garazi Arrula (http://nordanor NULL.eus/nor?id=382&tmp=1538561398172), Elizabete Manterola (http://nordanor NULL.eus/nor?id=343&tmp=1538561377893) et Arantzazu Royo (http://nordanor NULL.eus/nor?id=305&tmp=1538561429876), ont passé trois jours en Bulgarie, deux à Sofia et un à Plovdiv. Le premier jour, le 17 octobre, nous avons donné une interview de 20 minutes à Radio Alma Mater (https://www NULL.uni-sofia NULL.bg/index NULL.php/eng/the_university/other_structures/the_su_mass_media/alma_mater_radio) à la Faculté de journalisme de l’Université de Sofia. Cette radio a une émission par jour, puis rejoint une station de musique classique le reste du temps. Selon notre intervieweur, nos prédécesseurs dans ce programme incluaient des écrivains basques qui devaient promouvoir des livres traduits en bulgare – jusqu’à présent six livres en tout de littérature basque ont été publiés en bulgare. Après le déjeuner, nous nous sommes rendus à la radio nationale (http://bnr NULL.bg/en) pour une autre brève discussion, dans le cadre de Art Eifir, émission quotidienne sur la culture, l’art et la littérature. Lors de ces deux émissions, nous avons parlé de la situation de la langue basque, de l’évolution de la traduction, et de la circulation de la littérature par-delà les frontières, faisant souvent un parallèle avec la situation en Bulgarie.
La même après-midi ce jour-là, nous avons été reçus à la Maison de la littérature et de la traduction de Sofia (http://www NULL.npage NULL.org/activities/rubrique93 NULL.html) par sa directrice Yana Genova. Les traducteurs peuvent y travailler en résidence (il y a un appartement à l’étage) et des ateliers et conférences y ont lieu. Pendant notre visite, une table ronde sur la traduction de et en basque a été organisée de 18 h 30 à 20 heures, menée par la professeure de philologie espagnole de l’Université de Sofia (https://www NULL.uni-sofia NULL.bg/eng), Ludmila Ilieva. Le public, environ 25 personnes, constitué pour la plupart de traducteurs professionnels, s’est montré très intéressé et nous a posé de nombreuses questions sur nos conditions de travail, les réseaux de bibliothèques et leurs modalités d’accès. Pour conclure, nous avons montré une vidéo de Harkaitz Carno lisant son œuvre, Azken aurreko manifuesta (https://www NULL.youtube NULL.com/watch?v=DxAMsPk7Aik) (‘L’après-dernier manifeste’), afin que le public puisse entendre du basque, et parce que ce choix nous a semblé approprié.
Lors de ces trois manifestations du premier jour, c’est Maria Pachkova (http://nordanor NULL.eus/nor?id=1617&tmp=1540893261048) qui a traduit de l’espagnol en bulgare. Il y a deux ans, elle faisait partie du programme Nouveaux traducteurs. Elle a traduit trois ouvrages de littérature basque et travaille sur un quatrième.
Le lendemain, jeudi, nous étions à l’université de Sofia. A midi nous avons passé une heure et demie avec des étudiants espagnols, et nous avons aussi rencontré des étudiants espagnols à l’université de Plovdiv (https://uni-plovdiv NULL.bg/en/pages/index/17/) le lendemain également. A chaque fois, nous avons parlé devant une vingtaine d’étudiants de la situation sociolinguistique du Pays basque, de l’évolution de la traduction en basque, de l’importance de la traduction dans le développement de la littérature, de la traduction du basque, et des particularités de la traduction basque. Maria s’est jointe à nous pour ces rencontres universitaires, mais son interprétation n’était pas nécessaire.
Lors de toutes ces rencontres, nous avons parlé de travail de l’EIZIE et d’Etxpare et distribué des brochures d’information sur ces deux organisations. Pendant ces trois jours, nous avons pu rencontrer des professionnels, non seulement les professeurs qui nous ont accueillis à l’université, mais aussi des écrivains et des traducteurs venus assister à nos interventions. Grâce à cet échange, nous avons appris beaucoup sur la littérature et la traduction bulgares, et leur politique de promotion, sujets qui ne nous étaient pas familiers, puisqu’aucun livre n’a été traduit du bulgare en basque. Ces rencontres, initiées par l’EIZIE et Etxepare (http://www NULL.etxepare NULL.eus/en), ont fourni un point de départ fructueux pour permettre la rencontre de nos deux peuples et établir les bases de notre future coopération. Nous avons bien compris également qu’il est indispensable de promouvoir la formation si nous voulons exporter la littérature basque.