Lors du festival du livre qui a fermé le dimanche 24 avril à Millenáris, le programme varié de l’Association des traducteurs littéraires hongrois MEGY (http://www NULL.muforditok NULL.hu/) a rencontré un grand succès.
Pour la première fois, deux tables rondes eurent lieu dans l’auditorium. Ádám Nádasdy, toujours aussi populaire, a présenté la nouvelle traduction en hongrois de La divine comédie de Dante. Mónika Mesterházi a présidé la deuxième rencontre avec des traducteurs du hongrois vers d’autres langues. Éva A. Dobos, Ágnes Járfás et Ottilie Mulzet ont débattu de leur traduction du roman hongrois Nincstelenek de Szilárd Borbély, respectivement en norvégien, français et anglais. Péter Rácz de la Maison des traducteurs hongrois a soutenu l’association en invitant des collègues étrangers au festival.
Il y eut une autre nouveauté cette année : une séance au cours de laquelle des aspirants traducteurs ont pu s’essayer à traduire un texte tiré d’un roman de Chandler. Leur travail a été évalué par Adrienn Gulyás et Mónika Mesterházi.
Le travail de Péter Ádám et Kornélia Kiss, qui ont retraduit L’Étranger de Camus, a suscité un grand intérêt du public. L’album de haïkus bilingue japonais-hongrois Rejtőzködő tó (Une mare cachée) a été l’objet d’une discussion animée. Certains haïkus hongrois avaient été traduits de leur version japonaise par Judit Vihar, tandis que d’autres étaient traduits de leur version anglaise par Ferenc Bakos.
Ces festivités, qui ont duré quatre jours, ont attiré des visiteurs d’horizons très divers. Cette année, c’est la littérature slovaque qui était à l’honneur, et les traducteurs Tünde Mészáros et Timea Pénzes ont présenté aux lecteurs hongrois pas moins de six nouveaux romans slovaques. Les traductions de Bernard Adams, Zoltán Galamb, Andrea Imrei, Jùlia Lázár, Laura Lukács, Benjamin Makovecz et András Soproni ont rencontré également un vif succès.