Le Prix Europese Literatuurprijs 2015 (Prix de littérature européenne) a été décerné à Een handvol sneeuw (Aller Tage Abend), de l’auteure allemande Jenny Erpenbeck (https://en NULL.wikipedia NULL.org/wiki/Jenny_Erpenbeck), dans la traduction en néerlandais d’Elly Schippers (http://www NULL.goethe NULL.de/ins/se/prj/uar/nie/ueb/sch/nlindex NULL.htm).
Ce prix est attribué à un roman écrit dans l’une des langues des membres du Conseil de l’Europe et à la traduction en néerlandais de ce roman. Il a été créé à l’initiative du Centre culturel académique SPUI25 (http://www NULL.spui25 NULL.nl/), la Fondation (http://www NULL.letterenfonds NULL.nl/en/) néerlandaise pour la littérature, l’hebdomadaire De Groene Amsterdammer (http://www NULL.groene NULL.nl/home) et la librairie Athenaeum Boekhandel (http://www NULL.athenaeum NULL.nl/) dans le but de célébrer la diversité littéraire et la richesse culturelle de l’Europe. L’Europese Literatuurprijs, soutenu par Stichting Lira (http://www NULL.lira NULL.nl/), l’organisation néerlandaise pour le copyright des auteurs, traducteurs et journalistes freelance, est doté de 15 000 euros, dont deux tiers pour l’auteur et un tiers pour le traducteur.
Le prix a été attribué pour la première fois en 2011, à Trois femmes puissantes (Drie sterke vrouwen) de Marie Ndiaye et à la traduction de Jeanne Holierhoek. En 2012, il est allé à The Sense of an Ending (Alsof het voorbij is) de Julian Barnes et la traduction de Ronald Vlek, en 2013 à Limonov (Limonov) d’Emmanuel Carrère et la traduction de Katrien Vandenberghe et Katelijne de Vuyst, et en 2014 à Le sermon sur la chute de Rome (De preek over de val van Rome) de Jérôme Ferrari et la traduction de Jan Pieter van der Sterre et Reintje Goos.
Le jury a été unanime dans sa décision d’accorder le Prix 2015 à Een handvol sneew. « Le roman offre au lecteur un superbe panorama historique de l’Europe du 20ème siècle. Même si nous sommes amenés à faire des incursions dans le contexte politique, la narration reste ancrée dans le domaine personnel. Jenny Erpenbeck jongle avec les temps, écrit dans un style narratif évocateur, change légèrement de ton à chaque chapitre et manie une variété de formes verbales presque infinie pour indiquer le temps. C’est uniquement grâce à la monumentale maîtrise linguistique d’Elly Schippers que le lecteur ne s’enchevêtre pas dans la toile complexe tissée par Jenny Erpenbeck. »
L’auteure et sa traductrice ont reçu leur prix le samedi 5 septembre à l’occasion du festival Manuscripta de Zwolle, lors d’une cérémonie publique.