Ika Kaminka a reçu le prix Skjonnlitteraere Oversetterfonds pour l’ensemble de son œuvre de traductrice du japonais et de l’anglais.
La remise de ce prix a eu lieu lors du Festival norvégien de littérature le 27 mai 2021.
Selon un des membres du jury, ses traductions sont espiègles mais toujours sensibles ; elles révèlent une traductrice qui fait des choix indépendants et vitaux, mais qui sait résister à la tentation d’enjoliver le texte selon ses préférences personnelles. La littérature a besoin de traducteurs pleins d’audace et de confiance, qui suscitent des discussions sur la traduction, au sein et en dehors de la profession. Kaminka fait partie de ces traducteurs.
Ika Kaminka (https://no NULL.wikipedia NULL.org/wiki/Ika_Kaminka) est née en 1958. Elle est traductrice depuis plus de vingt ans, et s’est particulièrement distinguée comme traductrice de la littérature japonaise. En lui attribuant ce prix, le jury ne salue pas seulement son impressionnante carrière de traductrice, mais aussi l’importance de son rôle dans l’ouverture du public à la littérature et à la culture japonaises. « Le travail de traducteur ne se cantonne pas nécessairement pas au contenu d’un livre. Ika Kaminka est une des traductrices qui démontrent le mieux cela en Norvège ; elle s’est révélée une intermédiaire précieuse de la littérature japonaise. L’intérêt pour les livres traduits du japonais s’est développé ces dernières années, en partie à cause de la popularité de Haruki Murakami. Mais si cet engouement a continué, c’est grâce à Ika Kaminka. La liste des écrivains japonais intéressants qu’elle a fait connaitre en Norvège est considérable.
A part Murakami, elle a aussi traduit des poètes expérimentaux comme Hiromi Ito et des classiques tels que Quatre Sœurs de Jun’ichiro Tanizaki. Le jury a aussi salué son travail en direction des traducteurs comme présidente de l’Association des traducteurs norvégiens (https://oversetterforeningen NULL.no/) de 2008 à 2010, et de 2014 à 2020. Elle a aussi été une déléguée très active au CEATL, en tant que membre du groupe de travail sur les Bonnes pratiques, de 2014 à 2020.
Le prix du Fonds des traducteurs littéraires consiste en une somme de 50 000 couronnes et un diplôme. Le jury était composé de Janicken von der Fehr, del’Arts Council de Norvège, Carina Elisabeth Beddari, du Morgenbladet et de Knut Andreas Grimstad de l’Université d’Oslo.