C’est au cours d’une cérémonie au Victoria and Albert Museum que le Man Booker International Prize (http://www NULL.themanbookerprize NULL.com/man-booker-international-prize-2015) a été décerné à l’écrivain hongrois László Krasznahorkai, premier auteur non anglophone à le remporter depuis Ismail Kadaré en 2005. Ce prix, d’un montant de 60000 £, ne récompense pas une seule œuvre, mais la contribution de toute une vie à la littérature. Le prix des traducteurs, d’un montant de 15000 £, sera partagé entre les traducteurs de Krasznahorkai, George Szirtes et Ottilie Mulzet. En le comparant à Kafka et Beckett, la présidente du jury, Marina Warner, a décrit Krasznahorkai comme un « visionnaire d’une intensité et d’un registre extraordinaires, qui saisit la texture de l’existence actuelle dans des scènes tour à tour terrifiantes, étranges, hilarantes et souvent d’une beauté bouleversante », ajoutant qu’il avait été « superbement servi par ses traducteurs ».
Huit des finalistes de cette année étaient des auteurs traduits en anglais : Alain Mabanckou, (français) du Congo Brazzaville, Marlene van Niekerk (afrikaans) d’Afrique du Sud, César Aira (espagnol) d’Argentine, Hoda Barakat (arabe) du Liban, Maryse Condé (français) de Guadeloupe, Mia Coutou (portugais) du Mozambique et Abrahim al-Koni (arabe) de Lybie.
Les deux écrivains anglophones en lice étaient Amitav Ghosh d’Inde et l’Américaine Fanny Howe.
Cliquez ici (http://www NULL.theparisreview NULL.org/blog/2014/07/21/recalcitrant-language-an-interview-with-ottilie-mulzet/) pour lire une interview d’Ottilie Mulzet sur la traduction de l’œuvre de Krasznahorkai.
Cliquez ici (http://www NULL.hlo NULL.hu/news/booker_prize_2015_goes_to_laszlo_krasznahorkai) pour des articles (en anglais) sur Krasznahorkai publiés par Hungarian Literature Online.