Cette année le festival Pranger, rassemblement de poètes, critiques et traducteurs de poésie, s’est tenu du 30 juin au 5 juillet en Slovénie, dans les villes de Roka Slatina, Šmarje pri Jelšah et Ljubljana.
Chaque année au cours de ce festival trois critiques choisissent chacun trois recueils de poésie slovène parus au cours de l’année précédente, et jugés dignes de figurer aux débats. Leurs critères peuvent relever des aspects positifs ou négatifs de ces recueils, ou de toute autre raison esthétique ou philosophique. Les auteurs de neuf recueils sélectionnés et leurs traducteurs sont invités à participer aux débats. Les organisateurs et les participants sont particulièrement attentifs à s’élever au-delà de la mise au pilori (pranger signifie pilori) et de cultiver un niveau élevé de critique respectueuse. Cette année, il y eut sept débats autour de la poésie et des recueils sélectionnés, ainsi que de quelques-unes de leurs traductions en espagnol.
L’édition de cette année a été organisée par les traducteurs et critiques Urška P. Černe et Goran Potočnik Černe, avec le concours d’institutions gouvernementales telles que l’Agence publique du livre, les municipalités invitantes, des magazines littéraires, des maisons d’édition, des associations et offices du tourisme. Le principal thème du festival était la poésie traduite en espagnol.
Les recueils sélectionnés sont P(l)ast za p(l)astjo (Pivec, Maribor) de Petra Kolmančič, Obešanje na zvon (KUD Apokalipsa, Ljubljana) de Stanislava Repar, To noč bodo hrošči prilezli iz zemlje (CSK, Ljubljana) de Jana Putrle Srdič, Ostani (Škuc, Vizibilija, Ljubljana) de Nataša Velikonja, Čečica, motnjena od ljubezni (KUD Ivan Trinko, Čedad/Cividale del Friuli) de Barbara Korun, Tvoj nakupovalni voziček (Beletrina, Ljubljana) de David Bedrač, Dekleta pojejo (Litera, Maribor) de Peter Kolšek, Pristave (Franc-Franc, Murska Sobota) de Milan Vincetič, et Lazar se odpravlja domov (Mladinska knjiga, Ljubljana) de Ciril Bergles.
Lors de la dernière soirée, le prix Stritar, décerné tous les ans pour récompenser le meilleur jeune critique de l’année a été attribué à Tanja Petrič, qui est également traductrice.