Comment décrire le monde tel qu’il est, et comment le changer
Lars Kleberg (https://www NULL.ceatl NULL.eu/wp-content/uploads/2022/12/Contrepoint_2022_08_article_03 NULL.pdf) raconte comment ses collègues et lui ont compilé un dictionnaire des traducteurs suédois et comment leur initiative a été suivie dans d’autres pays.
Elisabeth Gibbels (https://www NULL.ceatl NULL.eu/wp-content/uploads/2022/12/Contrepoint_2022_08_article_04 NULL.pdf) a mené des recherches sur l’occultation d’un grand nombre de femmes importantes les encyclopédies des traducteurs de la fin du xixe et du début du xxe siècle. « Montrer les contributions passées est vital », conclut Mme Gibbels, et pas seulement « par souci de déférence ». Il s’agit d’« offrir l’opportunité de changer la mémoire culturelle ». Décrire le monde et le changer sont souvent deux efforts étroitement liés.
La même exigence de changement se déclare lorsqu’il est question du déséquilibre des langues sur le marché du livre. Il est bien connu que la plupart des traductions proviennent largement de l’anglais, suivi de quelques autres « grandes » langues. Les livres écrits dans les « petites » langues, en revanche, sont rarement traduits.
L’un des principaux défis à relever pour redresser ce déséquilibre consiste à accroître le nombre de traducteurs pour certaines petites langues. Pour surmonter ce problème, deux traductrices décrivent deux approches différentes, chacune issue de leurs propres expériences.
La Danoise Nanna Lund (https://www NULL.ceatl NULL.eu/wp-content/uploads/2022/12/Contrepoint_2022_08_article_07 NULL.pdf) a traduit deux romans, l’un de l’hébreu et l’autre du truc, depuis l’allemand. Plus jamais, s’est-elle juré. Elle est pourtant sur le point de commencer la traduction danoise du dernier roman d’Orhan Pamuk. Depuis l’anglais, cette fois. Elle s’en explique avec sincérité dans son article.
De son côté, Elizabeta Lindner (https://www NULL.ceatl NULL.eu/wp-content/uploads/2022/12/Contrepoint_2022_08_article_09 NULL.pdf), une traductrice macédonienne de poésie allemande, anglaise et serbe, nous raconte comment elle a commencé à traduire de la poésie lettone tout en apprenant la langue.
Pouvons-nous conserver cette situation en l’état ? Pouvons-nous, se demande Nayara Güércio (https://www NULL.ceatl NULL.eu/wp-content/uploads/2022/12/Contrepoint_2022_08_article_06 NULL.pdf), nous permettre de continuer à attendre et considérer que la traduction indirecte, même loin d’être idéale, favorise cependant le développement de la richesse culturelle ?
Nous espérons que Contrepoint vous tiendra agréablement compagnie au cours de cet hiver.
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